Belle semaine #2

Comment allez-vous? Gardez-vous la télé éteinte et les émissions polémiques ou débiles loin de vos yeux et de votre cerveau? Oui? Alors tant mieux.

Par ici, c’est une deuxième semaine de janvier bien calme. Et tant mieux. Même si mon caractère a légèrement tendance à être marqué, je n’apprécie que modérément les surprises. Je préfère me priver de hauts très hauts, si cela peut me préserver de bas très bas. J’aime l’idée que la vie est un chemin, entrecoupé d’étapes, fait de jolis paysages, de joies petites et nombreuses, de satisfactions régulières et entières, de plaisirs simples.

J’essaie chaque jour de profiter de la beauté de la Création. Je travaille, m’arrête, regarde par la fenêtre. Je regarde vraiment. Je découvre, alors, le soleil qui essaie de percer en fin de journée, les motifs des rideaux projetés sur les murs, ou madame la duchesse étalée de tout son long sur le chauffage juste à côté de mon bureau.

J’ai reçu ma nouvelle paire de bottines. Sans qu’elles ne coûtent un prix exorbitant, elles valent quand même une petite quantité de billets(et même là tout est relatif). Il y a encore quelques années, j’aurais eu du mal à me les payer. J’aurais sauté au plafond en ouvrant la boite et je les aurais porté dès le lendemain. Et bien… rien de cela. Ne nous méprenons pas. Elles me plaisent vraiment mais je réalise que j’ai (enfiiiin) acquis un certain détachement par rapport à certaines possessions. J’ai toujours aimé et j’aimerais toujours les jolies choses. Cependant, aujourd’hui je les aime, non parce qu’elles sont chères et/ou signées. Je les apprécie pour leur qualité intrinsèque, pour le confort qu’elles procurent ou le charme qu’elles apportent. Je m’en étais rendu compte, il y a quelques mois déjà. Je voulais absolument le Mademoiselle de Longchamp, depuis des années. Je l’ai acheté. J’ai même acheté la version L. Depuis, je ne l’ai porté que 2 fois. Bon …. en même temps, quand je sors c’est pour aller travailler. et je travaille…. à Pantin… (9.3, bébé!)

Plus sérieusement, je pense que ce changement est dû principalement à deux évolutions: une gestion plus rigoureuse de mes finances et mon goût pour le minimalisme. En effet, le minimalisme, tel que je le conçois et qui se rapproche de cette sobriété chic et heureuse que prône Dominique Loreau, ne peut se satisfaire d’objets cheap, de basse qualité et aux finitions douteuses. Comme elle l’écrit, si justement: plutôt que d’avoir quantité de châles, offrez-vous un vrai pashmina en cachemire (pas ceux de Turquie, hein, les sisters?!). Vous apprécierez sa douceur, sa chaleur et vous n’aurez envie de porter que lui. Son achat sera coûteux, certes, mais bien moins que la quantité de châles que vous achèterez et dont vous vous lasserez.

Je possède 5 sacs à main et ils me suffisent amplement: un Pyla XL Mac Douglas en cuir d’agneau, un sac bowling bleu ciel Lancaster (qui doit avoir 20 ans et qui semble neuf), un sac à bandoulière Le Tanneur pour l’été, un sac à bandoulière Caroll (que j’utilise presque quotidiennement depuis 5 ans, le reste de l’année) et le fameux Mademoiselle. Un seul me fait encore envie: le Neverfull à damiers de LV. Que des classiques.

J’ai fini et j’ai porté la robe Evy de LMV. Minimalisme et rigueur ont eu raison de moi. J’ai un fond de stock de tissus, pour certains depuis une paire d’années. D’habitude, je craque sur un modèle de robe et ensuite je vais acheter un tissu, sous prétexte que je n’ai pas ce qu’il me faut à la maison. Toute excuse est bonne: matière, motif, métrage. Cette fois-ci, j’ai regardé ce que j’avais en stock et j’ai cherché dans les patrons que j’avais ce qui pourrait correspondre. La couture est un passe-temps qui, non seulement demande de l’espace, mais une multitude de fournitures. Cependant, on peut maitriser la quantité de tissus stockés chez soi. J’aimerais pouvoir désencombrer mon stock actuel. Je m’y attelle.

On m’a proposé de l’aide. Et … j’ai osé accepter. J’ai toujours beaucoup de mal à accepter même si c’est très gentiment accepté. Cela s’est fait dans le cadre professionnel et finalement, je pense que cela faisait aussi plaisir à la personne.

J’ai fait une tarte aux pomme et un cheesecake, le même jour. Promis, je n’ai pas tout mangé le même jour.

J’ai passé un loooooong moment au téléphone avec une amie chère à mon cœur, qui s’avère être mon ancienne professeur de danse. Je ne suis pas de celles qui aiment les appels et encore moins ceux qui sont longs (team introvertie). Mais il faut bien reconnaître que parfois c’est agréable.

J’ai commencé à écrire dans un de mes beaux cahiers. Ouiii, un de ceux dont je parlais la semaine dernière.

J’ai reçu la pochette du patron de la robe Sonia de Maison Fauve. Comme je le disais dans mon dernier post Instagram, il faut bien reconnaître que les patrons pochettes ont un charme que ne possèdent pas les pdf. Je ne sais pas encore quand je pourrais la coudre. Pas avant début mars, je pense. Il tarde de m’y atteler, même si elle a un certain nombre de points techniques

Je n’ai malheureusement eu que peu de temps pour la culture cette semaine. Et cela risque d’être le cas pour le prochain mois. Le partage sera donc limité, cette fois-ci:

D’abord, le superbe concours organisé par Maison Fauve: Il faut, entre autre, réaliser la Blouse Tilda, dont le patron est offert. Vous trouverez toutes les infos ici: clic-clic. Attention, le concours se termine le 15 février.

Un peu moins léger, j’ai visionné cette émission « Algérie: la décennie noire ». J’étais trop jeune pour tout comprendre et bien assez adulte pour me rappeler que ce qu’il s’y passait était tristement grave. Vraiment c’est à voir (ou revoir).

J’ai recommencé à lire l’art de la simplicité de Dominique Loreau. Je suis toujours aussi d’accord avec elle sur un nombre incalculable de choses. Je pense faire un retour sur ces livres, de manière plus sérieuse et poussée.

En attendant, j’espère que votre semaine aura été bonne, que vous profitez du week-end et que la prochaine sera source de joies.

Comme d’habitude, ma semaine en photos: